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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 22:42

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Le moulin Poncet, activé le mardi 31 décembre 2013 par moi-même, Michel F8GGZ/p sous la référence 39-122.

 

Sur cette photo, le moulin se situait dans le bâtiment de gauche et la scierie entre les deux bâtiments.

 

Datant de bien avant les années 1700, le moulin Poncet, situé sur une dérivation du Valouson de 700 mètres de longueur, fut tour à tour ou en même temps pour certaines fonctions: meunerie, huilerie, vannerie et scierie. Pas moins de 5 ou 6 roues à aubes montées en quinconce mettaient en action autant de paires de meules pour le grain et 2 autres roues servaient pour la scierie.

Ce moulin a cessé ses activités vers 1950.

La famille Beuque en a fait une pisciculture avec atelier de découpe et de transformation ainsi qu' un laboratoire d' alevinage.

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Le "décours" ou prise d'eau.

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Avec un astucieux système d'élimination de détritus.


Grâce à cette roue qui récupère les déchets, feuilles ou autres, dans des "goulottes", et un puissant jet d' eau qui la nettoie au fur et à mesure, les détritus sont renvoyés dans la rivière via une trémie et un gros tuyau; l'eau qui alimente les parcs à truites reste propre.

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Le canal d'amenée et l'ancien emplacement des roues à aubes.


 

Droit d' eau:

Le pétitionnaire ayant acquis un moulin fonctionnant depuis le début du XVIII ème siècle, possède un droit d'eau fondé en titre attestant l' existence du moulin avant 1789. Il peut présenter aussi le réglement du partage des eaux effectuant un commémoratif sommaire de l' histoire du moulin.

 

 

Déclaration du droit d' eau.

 

Mr et mme Beuque ont fait une déclaration de possession du droit d'eau établi précédemment au nom de M. Pierre PICARD, à la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du Jura. Un accusé de réception leur a été fourni.

 


 

Partage de maison à Marigna du 22 janvier 1787(Acten°41)

 

L' an mil sept cent quatre-vingt, le vingt deux janvier après-midi, par-devant moi, Jean Clerc, d'Arinthod y demeurant royal soussigné, sont comparus les présents:

 

François Joseph, fils de feux Claude Joseph Jobard, meunier, demeurant à Dortan, d' une part, Pierre Joseph Jobard, son frère consanguin, demeurant à Marigna, d' autre part.

 

Lesquels possédant par indivis moulins, un battoir, une huilerie, une scie et une foule avec l' usine, terres et décours d' eau et bâtiment indépendant situé au joignant et des côtés de matin et soir. Derrière de la Valouse au territoire de Marigna, touchant le tout de matin: un fond au dit co-partageant vingt et une chenevières appartenant aux mêmes, soir autre chenevière des mêmes et bise un autre prel des co-partageant, et un ruisseau ou décharge.

 

De tout quoi voulant faire partage et division et jouir chacun séparément de leur part et portion afférente après avoir fait deux lots.

 

Est "arrivé" à Pierre Joseph Jobard:

 

1° La grange avec les deux écuries qui sont du côté du matin couvert à tuiles creuses.

2° La moitié "du cour neuf" qui est du côté du mur des bâtiments et dans la partie de creux et scie couvert à tuiles. Consiste en une chambre basse où il a une forge, une chambre à feu dessus et encore une autre avec le grenier qui touche de bise les vieux bâtiments arrières.

 

Au dit François Joseph Jobard est "arrivé" tout le surplus des bâtiments, les dits moulins, battoir, scierie, huilerie, foule avec les aisances et appartenances chacun au vis à vis de leur cour.

Au dit Pierre Joseph Jobard, la place à "Mattrat"...."Issue" charges le lot de François Joseph Jobard des cent et frais et affiches sur les moulins et la scierie....le Seigneur du Balay (de la part de François Joseph Jobard).

 

Le présent partage ainsi fait moyennant la retenue de la somme de mille quatre vingt livres de francs pour paiement de laquelle somme le dernier, lui et les siens et bien et solidairement pour ses biens et ayant-cause, vendu, créé et constitué au profit de Pierre Jobard, son frère, la rente annuelle de la somme de ciquante quatre livres payables chaque par le dit, constituant à fond fixe à chaque premier mars dont commençant à courir le premier terme au premier mars prochain.

Temps auquel les parties entreront en possession de chacun leur lot, puis ainsi continuer d' année en année jusqu' à l' entier acquittement du principal. Rente étant de la somme de mille quatre cent vingt livres. Lesquels intérêts se paieront sans aucune retenue de vingt par livre de défrai entre le dit Pierre Joseph Jobard, pour lui et les siens de moudre, battre franc chaque année et à perpétuité pour au "fleur" seulement dans les moulins, battoir, huilerie, scie et sont estimés annuellement à cinq livres, bien entendu que le dit François Joseph Jobard aura le battoir, tamis et marteau servant au broyage des moulins.

 

Le présent partage, fait sans préjudice de tous les autres droits respectifs des parties et tout compte et autres partages du surplus du bien qu' ils possèdent par indivis convenu que les deux portes qui communiquent dans les chambres du lot du dit François Joseph pour aller dans celle de Pierre Joseph seront bouchées. Néanmoins, ce dernier se réserve son passage dans celle de son frère pour aller sur son grenier pour entreposer du blé.

 

Tous les fonds compris au présent partage estimé à dix sept cent quatre vingt livres retenue comprise, au moyen de quoi les parties prendront possession au premier mars comme y devant est dit de chacun leur lot à eux "arrivé" pour entière exécution de quoi.

 

Les parties ont obligé tous leurs biens sous le scel du Roy en renonçant.

 

Fait, lu et posé à Arinthod, en mon étude, en présence de Sieur Jean Joseph Mataillard, praticien au lieu, et de Jean-Baptiste Taber, demeurant à Ugna, témoins requis et soussignés avec les parties.

 

 

Procès verbal de reconnaissance du 23 avril 1853

 

L'an mil huit cent cinquante trois, le vingt trois avril, nous, garde général des forêts à la résidence d' Orgelet, ensuite du communiqué de monsieur l' inspecteur des forêts n° 6678 du 6 de ce mois, concernant le requête du Sieur Picard Pierre de Marigna, servant au maintient de son usine sur le ruisseau du Valouson, dans laquelle existe une scierie avec faculté d' y ajoindre un battoir à blé;

 

Après notre transport sur les lieux, à vue des pièces qui nous ont été fournies;

 

Exposons ce qui suit:

 

L' usine du Sieur Picard, situées au territoire de Marigna, au lieu-dit "moulin Jobard", dont il est adjudicataire en vertu d' un jugement du tribunal civil de Lons-le-Saunier du 4 juin 1841, consiste en plusieurs bâtiments groupés qui renferment quatre tournants pour moulins, une forge, une foule, un battoir à chanvre et une scierie.

 

Le tout est mu par les eaux du Valouzon.

 

Ces immeubles sont décrits sous les articles 1,2,5 et 6 de l' état des biens, en tête du chier des charges de cette adjudication.

 

L' époque de la construction de cette usine, qui ne saurait être régulièrement fixée, paraît remonter à 1767; Claude Xavier Jobard, père de la femme Picard l' aurait obtenue dans on lot par un partage des biens de son père, reçu Clerc, notaire, le 22 janvier 1787.

 

La construction primitive de cette usin a-t-elle été précédée d' une autorisation en vertu des lois, ordonnances, édits et déclaration, arrêt du conseil, arrêtés et réglements antérieurs au code forestier de 1827? C'est ce que l' impétrantn' a pas établi, parce qu' il prétend que les titres de la famille Jobard n' ont jamais été en sa possession et qu' une prière aux co-héritiers de les communiquer serait suivie d' un refus.

 

Cependant, il a déjà présenté une requête en autorisation de la reconstruction de la scierie, qui, après instruction régulière, a été suivie d' ordonnance du 8 juin 1842 qui lui confère cette permission dans les conditions prescrites par l' article 157 du code forestier.

 

En exécution et par acte reçu Chainal, notaire à Orgelet du 14 juillet 1842, il a fait la déclaration de démolition, dans le cas où la scierie deviendrait préjudiciable au sol forestier, dont expédition devait être remise aux archives de Monsieur l' inspecteur.

 

L' abstention de ce dépôt est dûe plutôt à la négligence qu' à la désobéissance car le Sieur Picard jouit de la réputation d' homme de probité et n' a pas subi, non plus que les siens, de condamnation pour délits de bois.

 

Nous avons d'ailleur reconnu que cette scierie était éloignée de 207 mètres des bois communaux de Marigna et que sa position ne pouvait favoriser les délits.

 

Quant au battoir à blé, son mécanisme établi depuis environ sept ans, était placé dans une grange dépendant des anciens bâtiments à proximité des villages de Marigna, Ugna, Chatonnay, Monnetay, en concurrence avec d' autres établissements de cette espèce, ce qui était favorable à l' agriculture, sans nuire au sol forestier.

 

En conséquence, nous estimons qu' en exécution de l' ordonnance de 1842, la scierie doit être maintenue, avec adjonction du battoir à blé.

 

De tout quoi, nous avons rédigé le présent rapport, les ans, mois et jour du titre.

 

Ces renseignements m' ont été fournis par Madame Beuque et son fils que je remercie infiniment et retranscrits tel que sur les documents qui m'ont été fournis.

 

Photos: Moi-même: Michel Godart f8ggz.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:11

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 L'emplacement actuel de l'ancien moulin de la Salle.  (2013).

 

Le moulin de la Salle, sur la Vallière, activé le 26 décembre 2013 par moi-même, Michel F8GGZ/p sous la référence 71-054.

 

Ce moulin était situé sur le canal du même nom, aménagé à la fin du XVI ème siècle, qui traverse la ville de Louhans sur sa partie nord, depuis le seuil de Saugy jusqu'au confluent de la seille, près de la salle des fêtes Pierre Provence, à l'amont du pont de la route nationale 78. Sa longueur est de 2200 mètres. L'usine est située entre la rue des Dôdanes et la rue d'Alsace, près de l'entrée des arcades. Le déversoir (ou seuil) de Saugy a été réaménagé complètement en 1984 sur une longueur de 64 mètres et une cote de 178,80m. Un rideau de palplanches de 210 mètres de long a été installé se prolongeant le long du chemin de l'ancienne digue. Actuellement, l'eau du canal est maintenue au niveau légal. Ce canal se jette dans la Seille au niveau du pont Cassin, c'est-à-dire à l'amont du pont de la nationale 78.

 

Le moulin a été démoli en 1989. En 1990, un clapet automatique fut installé pour régulariser le niveau de l'eau. Le niveau s'abaisse quotidiennement pendant une heure pour laisser passer toutes sortes de détritus provenant de la ville. A son emplacement, un immeuble d'habitation, "les Arcades Saint-Jean", a été construit, comprenant au rez-de-chaussée, la "Maison de l'entreprise" et le syndicat d'initiative.

 

Le réglement d'eau, par ordonnance royale du 7 mai 1845, a été établi au nom de Cannard, propriétaire exploitant.

 

En 1855, ce moulin avait une roue à augets et six roues à aubes, dix paires de meules pour une chute de 2,10 mètres qui procurait une puissance de 55 chevaux. En 1864, il possédait quatre turbines et huit paires de meules. En 1876, huit turbines et onze paires de meules: cinq à blé, cinq paires à céréales et sans doute une à gaudes. Fabriquant de la farine panifiable; il était appelé moulin à blanc.

 

Les meuniers connus furent, en 1846: monsieur Cannard, en 1855: Pierre Galet, de 1857 a 1865: Roy Jean, Irénée, la famille Bernigaud pendant plusieurs générations jusqu"en 1962.

 

A Saugy, vers le seuil du canal, existait un bâtiment d' habitation dans lequel logeaient monsieur et madame Deliance, pouvant laisser supposer qu'un moulin avait pu se trouver à proximité. Cependant, madame Deliance, née en 1926, à confirmé qu'il n'existait pas de moulin à cet emplacement, mais, attenant à cette maison (détruite en 1984), un ouvrage côté sud etait destiné à lever les vannes.

Un chèvre de plus de 2,50 mètres de hauteur se déplaçait à l'avant des vannes permettant, par un système de démultiplication, de les lever ou les abaisser sans effort. Madame Deliance confirme, qu'en hiver et en périodes pluvieuses, il fallait les manoeuvrer très souvent, une importante contrainte pour eux. Le rallongement du seuil de 64 mètres en 1984 a naturellement supprimé cette servitude. Les vannes ont également été supprimées.

 

Renseignements tirés du livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

Photo: moi-même, Michel Godart.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 11:10

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Le moulin de Bourgchâteau,  activé par moi-même, Michel F8GGZ/p, le mardi 17 décembre 2013 sous la référence 71-053.

 

Si on trouve des traces de ce moulin dès 1240, cet imposant bâtiment en pierre de trois étages a été construit en 1778.


Ses deux arches enjambent un bras naturel de la Seille qui permettait d'actionner  les six  turbines et mettre en mouvement six paires de meules, ce qui en faisait l'une des plus importantes minoteries de Saône-et-Loire au XIXème siècle. 

 

On sait que cette minoterie travaillait, entre autres produits, les gaudes, spécialité locale à base de farine de maïs torréfié.

 

En 1973, ce moulin a cessé toute son activité.

 

C' est en 1986 qu' il a été transformé en hôtel-restaurant.

Dans le hall d'accueil, on peut toujours voir des engrenages ainsi qu' un système de transmission. Une meule est visible dans la salle à manger de l' étage.

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Messieurs Massimo et Franco Donatelli, les propriétaires, n'ont pas du tout fait perdre l'âme à ce moulin; Bien au contraire, il l' ont mis en vedette.

Ses arches, ses rouages, ses poutres et ses escaliers de bois donnent toute sa personnalité à la décoration.

Dans le restaurant ou dans les chambres,  on peut toujours percevoir le doux murmure de la rivière qui jadis, actionnait les engrenages.

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                                                      Un cadre magnifique qui invite à la restauration et au repos.

 

Je me dois de vous dire merci pour votre accueil et vous souhaiter une pleine réussite Messieurs. Vous avez su sauver et continuer à donner vie à cet ancien moulin. Merci!

www.bourgchateau.com

 

Photos: Moi-même, Michel Godart

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 16:36

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Le moulin Roy, activé le 10 décembre 2013 par moi-même Michel F8GGZ/p sous la référence 71-052.

 

Cet ancien moulin, datant du XVIème siècle a cessé toute activité en 1972. 

Alimenté par un canal de dérivation d'un kilomètre environ de la Seille et un étang de 5000m², il était doté de trois paires de meules pour la mouture du maïs, du blé et du menu grain, mises en mouvement par trois turbines sous une chute de trois mètres d'eau chacune.  

Si les meules ont été enlevées, tout le reste du matériel, depuis le barrage jusqu' aux vannes et toute la transmission, est resté en place.

Moulin Roy 001

 

 

Je remercie sincèrement Monsieur Patrice Lankar, actuel propriétaire, pour son accueil et ces renseignements.

Photos: Moi-même, Michel Godart.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 05:34

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Le moulin du Bourg, activé le mardi 3 décembre sous la référence 71-051 par moi-même Michel f8ggz/p.

 

Je n' ai malheureusement pas pu recueillir beaucoup de renseignements crédibles sur cet ancien moulin à farine, situé sur le bief venant du nouvel étang Chancevau. Il devait posséder une roue à augets en dessus de trois mètres de diamètre sous une chute d' eau de deux mètres environ qui mettait  en mouvement au moins deux paires de meules pour le maïs et le menu grain.

Après plus de vingt ans de travaux des mains de ses heureux propriétaires, ce moulin à été transformé en une magnifique résidence principale où il fait vraiment bon vivre. Tout appel au calme et au bien être au sein de cette belle propriété.

Une roue à augets a été remise en place et même si son alimentation actuelle la fait tourner dans le sens contraire de la normale, c' est un régal pour les yeux et les oreilles.

Je tiens à remercier ici Monsieur et Madame Chouraqui pour leur très sympathique accueil.

CAM00292-1-.jpgLe moulin proprement dit se situait dans cette partie du bâtiment.

 

Ps: Des renseignements complémentaires sur ce moulin seraient vraiment les bienvenus.

Photos: Moi-même, Michel Godart.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:23

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Le moulin Jolivet à Desnes,activé le 26 novembre 2013 sous la référence 39-121 par moi-même Michel f8ggz/p.

Photo: Moi-même: Michel Godart

Moulin à farine, usine de produits pour l'alimentation animale de la société Jolivet Aliments



Histoire : Moulin à farine attesté sur la carte de Cassini en 1762 et figurant sur le plan cadastral napoléonien de 1811 sous forme de deux bâtiments situés de part et d'autre du cours d'eau. En 1846, le moulin compte une huilerie (bâtiment rive gauche) et une scierie. Dans la première moitié du 20e siècle, le moulin se spécialise dans la production d'aliments pour le bétail et modernise ses bâtiments et ses installations : extension verticale en parpaings de béton et adoption d'appareils à cylindres. Dans l'après guerre, Jolivet rachète l'entreprise et fait construire des bureaux. Entre 1970 et 1980, l'usine connaît une nouvelle extension : construction de silos et d'un bâtiment renfermant un magasin industriel et un atelier de réparation (commune de Ruffey-sur-Seille, 1983 ZC 1) . La société Jolivet produit annuellement 20 000 tonnes d'aliments pour le bétail. 1846 : 6 roues hydrauliques et 4 paires de meules. 1934 : 1 turbine, 1 moteur à huile lourde, 4 paires de meule et 2 broyeurs. 1995 : 1 broyeur Stolz. 24 personnes en 1995.

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 18e siècle (?) ; 1ère moitié 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Crédits : Mongreville, Jérôme - © Inventaire général, ADAGP

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:42

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Le moulin Thibert , activé le 19 novembre 2013 par moi-même  sous la référence 39-120.

Histoire : Moulin à farine attesté sur la carte de Cassini en 1762 et figurant sur le plan cadastral napoléonien en 1811. Une huilerie y est mentionnée en 1842. Le moulin est réglementé en 1852. Le bâtiment de minoterie est rehaussé en 1947, et les appareils de mouture modernisés. La minoterie ferme ses portes en 1968. Son propriétaire Charles Thibert avait, en 1956, diversifié ses activités en fondant une petite entreprise de transport, pour laquelle il avait construit vers 1965 une remise à camions. 6 tournants en 1854. 1 machine à vapeur en 1922. 2 turbines vers 1930. 2 paires de meules, 3 appareils à cylindres et un plansichter en 1947. Un moteur électrique avant 1950. 1995 : 1 turbine hydraulique. 4 personnes vers 1960.

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vanne de décharge.

Renseignements: Base Mérimée. 

 

rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA39000010

Crédits : Mongreville, Jérôme - © Inventaire général, ADAGP

Photos: Moi-même Michel Godart

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:49

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Le moulin de Renty ou moulin de l'Aa, a été activé le 30 octobre 2013 par moi-même en compagnie de André, F5PEZ/P au log électronique sous la référence 62-107.


A la sortie du village, en venant du centre, passez le pont de la rivière Aa, prenez à droite et découvrez ce beau moulin avec sa roue à aubes en excellent état.

Soigneusement remis en état pour devenir une résidence principale, cet ancien moulin  a succéssivement été moulin à foulon pour laver la laine, moulin a tan pour tanner les peaux, moulin à farine et enfin scierie.

Les heureux propriétaires,  Eric et Véronique Lesenne  y ont ouvert une boulangerie dans laquelle, croyez-moi, il fleure bon la pâtisserie et le pain cuits au feu de bois.CAM00259-1-.jpgCAM00262-1-.jpg

                                   La roue à aubes et le four à bois.

Photos: Moi-même.

Je vous invite à de plus amples découvertes sur internet. "le moulin de Renty".

 

 

Notre rencontre avec le moulin de Renty a débuté en 2010 au détour d’un chemin de campagne, passionnés tous deux de moulins à eau nous avions au fond de nous cette idée que peut-être un jour…!

Ce fut ce jour!

Par un beau soleil s’élevait devant nous le moulin, son calme et sa sérénité bercés par l’eau de jade de la rivière.

Nous avons emménagé en juin 2011 et commencé le réveil de la belle endormie! Débroussaillage, élagage et autres réjouissances.

Mais plus que tout ce que nous voulions c’était le faire vivre, le partager, lui redonner les pulsations qu’il a toujours connu, lui qui à tant travaillé et été si souvent  lieu d’échanges et de rencontres.

Pour cela nous avons crée une association loi 1901 dont les statuts ont été déposés le 11 mai 2012 appelée : Les compagnons du moulin de Renty.

Celle-ci nous permet de vous ouvrir les portes du moulin deux fois par an lors des journées nationales des moulins (mi-juin) et les journées nationales du patrimoine (mi-septembre). Pour le reste de l’année des visites de groupes sont possibles sur réservation.

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 21:10

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Le moulin du musée de la meunerie à été activé sous la référence 25-011 le 26 octobre 2013 par moi-même F8GGZ/p et Marie, F5UAY/p,

au log informatique.


Les premières traces de l’existence de ce moulin à cet emplacement, remonte à l’an 1300.
Après un incendie en 1864, et suite à une décision municipale le bâtiment comprenant à ce moment-là, une scierie et un moulin à farine est reconstruit en 1882.
L’activité principale du moulin consistait à moudre le grain d’une part et à débiter des plots en planches d’autre part. L’activité liée à la meunerie cesse dans les années 60 tandis que la scierie ferme définitivement ses portes en 1985.
En 1994 la commune de Métabief fait appel à l’association ECHEL afin de restaurer et d’aménager le futur musée du moulin à farine par le biais de chantiers internationaux de bénévoles.

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                                     Le moulin et le canal de décharge.

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Votre serviteur, Myriam F0GVT et Jeanjean, om de Marie.

Photos: Marie, F5UAY et Moi-même.

Renseignements fournis par Marie, F5UAY.


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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 22:43

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Le lavoir du moulin Brûlé à Huismes a été activé le 15 octobre 2013  sous la référence 37-001.

Ce fut le premier DLF activé en Indre-et-Loire.

Photos: moi-même: Michel Godart

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  • : Sans aucune prétention et le plus simplement possible, j'espère vous faire découvrir une infime partie du patrimoine châteaux, moulins, lavoirs ou autres que je puisse rencontrer lors de mes activations. En aucun cas je ne saurais prétendre être un connaisseur en la matière, j'essaie simplement, par la voie des ondes, par mon blog, grâce à tous les renseignements recueillis auprès des propriétaires, de revues, de livres ou tout autres, de ne pas laisser notre patrimoine tomber dans l'oubli. Si vous êtes propriétaire d'un moulin ou d'un château et que vous désiriez le voir activé et figuré dans mon blog, où que vous soyez en France, dites le moi, ce sera un but durant mes vacances, merci.
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