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Le moulin du Haut à Chilly le Vignoble

Au micro et au log: Michel, f8ggz/p

Ce moulin est situé sur une dérivation rive droite de la rivière Sorne. Le canal d'amenée a une longueur de 445m, celui de fuite 90m et celui de décharge, 55m environ.

En 1836, les ingénieurs des ponts et chaussées indiquaient, suite à une plainte d'un meunier voisin: le canal n'était autrefois destiné qu'à faire mouvoir un chétif battoir à écorces ou moulin à tan qui existait encore en 1808. A cette époque, Louis et jean-Claude Verne frères, présentèrent une pétition à monsieur le préfet à l'effet d'autorisation de convertir ce battoir à écorce en moulin à blé. malgré l'opposition d'un meunier voisin, ils sont autorisés à convertir leur misérable battoir à écorces en moulin à blé à plusieurs tournants, avec martinet et huilerie, usine beaucoup plus importante qui nécessairement a besoin d'une plus grande quantité d'eau que celle servant au jeu du battoir et au canal de laquelle des changements sont devenus indispensables.

Le moulin et le martinet furent installés dans un bâtiment en pierre. Une écurie fut construite, dont une partie sur une vigne voisine sans autorisation.

En 1861, l'état des statistiques indique: Moulin, battoir à blé, martinet et huilerie, trois paires de meules mues par six roues à augets en dessus, une chute d'eau de 2,7m pour une  puissance de 5,9 chevaux-vapeur, au sieur Romand pierre, anciennement héritier Verne dudit martinet de Chilly.

Le dernier meunier fut Léon bernard qui l'exploita jusqu'entre les deux guerres.

En 2001, le bâtiment fut entièrement détruit par un incendie et reconstruit en pierre de taille par les descendants de la famille Bernard.

Renseignement tirés du livre de mon ami Jean Brayard.
Merci jean.

Au micro et au log: Michel, f8ggz/p

Ce bâtiment date de la fin du 16ème siècle. A la fin du 18ème, il appartenait à la famille Baverey qui était propriétaire de la ferme " la pastorale" ( a visiter à Bonnevaux). Le moulin, situé sur la rivière Drugeon, a été construit en 1906. Il avait alors une paire de meules pour le menu grain était actionnée par une roue à augets en dessus et appartenait à monsieur Vieil Girardet et a été repris par monsieur Jules Larèche en 1924. Détruit par un incendie le 13 août 1948, il fut reconstruit pour continuer la meunerie. Avec les années et le débit du Drugeon n'étant pas toujours suffisant pour faire tourner les machines, l'électricité remplaça le système hydraulique. En 1956, Henri, fils de monsieur Larèche repris le moulin suite au décès de son père jusqu'à ce que la maladie vienne le terrasser brutalement lui-même en 1965 à l'âge de 39 ans. Ce fut l'arrêt définitif de ce moulin qui a ensuite été acheté par la faculté des sciences de Besançon pour enfaire un laboratoire d'études. Monsieur Roland Claudet de Frasnes  l'a ensuite racheté dans les années 80 pour en faire des logements.

Remerciements à madame Barthet, fille de monsieur Henri Larèche et à monsieur Longchamp, de l'association "la ferme La Pastorale" pour ces renseignements.  

Ancien moulin de Courlaoux, sur la Vallière

Au micro et au log: Michel f8ggz

Ce moulin, situé juste au dessous du village, est alimenté par un canal de dérivation de 1200 mètres de longueur, à l'amont du confluent de la Sorne et de la Vallière.

Moulin réglementé par ordonnance royale en 1847.

En 1861, les statistiques indiquent: Moulin au Sieur Lebrun Xavier, moulin et huilerie, cinq roues à augets par dessus faisant mouvoir quatre paires de meules, une chute de 2,54 mètres pour une puissance de 24,3 chevaux-vapeur.

Eugène Dalloz, né en 1881, hérita du moulin de son beau-père, Claude Jacob. A cette époque, il était mu par trois roues qui actionnaient trois paires de meules, une pour le maïs, une pour le menu grain et une pour les gaudes. Un moteur diesel servait pour les périodes d'étiage. Il éxistait aussi une huilerie et un battoir à blé qui ont fonctionné jusqu'en 1940.

Les fils d'Eugène Dalloz, Robert et Gabriel, ont exploité ce moulin jusqu'en 1945, puis son gendre, Aimé Girard, né en 1917, jusqu'en 1968. Madame Girard, née en 1921, habite toujours sur place. Ses fils possèdent une importante exploitation agricole et une entreprise de travaux publics sur le site même qui a été transformé.

Michel.

Moulin de Nilly, dit Moulin, sur la Sorne, ancien Moulin Rouge.

Au micro et au log: Michel, f8ggz

Ce moulin est situé sur une dérivation de la Sorne dont le seuil se trouve sur la commune de Frébuans. Il en résulte une confusion entre la rivière Sorne et le canal, y compris sur les cartes IGN actuelles. La longueur de ce canal, entièrement creusé à la main, est de 2000 mètres. Le canal de fuite, d'une longueur de 400 mètres se jette dans la Vallière, à l'amont du moulin de Condamine. En résumé: le moulin se trouve sur la commune de Courlaoux, la prise d'eau du canal sur Frébuans et la jonction du canal de fuite sur Condamine.

En 1827, on notait: un battoir à blé, un moulin à blé à plusieurs tournants, un martinet et une huilerie.

En 1861, les statistiques indiquent: Moulin de Nilly, rivière de Sorne (en réalité: canal; erreur déjà signalée)au Sieur Fauvet François, trois roues à augets en dessus faisant mouvoir trois paires de meules, une chute d'eau de 2,70 mètres pour une puissance de 11,30 chevaux-vapeur.               

                                                                                                                                                                                                                          Ce moulin cessa toute activité en 1970.

Michel

 
Le moulin de Palette

Au micro et au log: Michel F8GGZ/p

Ce moulin est situé sur deux étangs d'une superficie totale de plus de 4 hectares et  sur le bief dit "Bief rouge" qui se jette dans le ruisseau de la Follatière, à l'amont du moulin de Bacot. Il a été construit à la limite des communes de Sagy (hameau des pins) et duMiroir ( hameau de Beffoux). A la fin du XIXème siècle, Claude-Marie Thomas, du hameau de Beffoux, a transporté lui-même les matériaux nécessaires à sa construction et l'a bâti de ses propres mains. Il l'a exploité jusque vers 1955, hormis pendant la guerre 1939-1945, période durand laquelle des voisins des deux hameaux l'utilisèrent pour leurs besoins personnels.

Marius Villancher, lui-même ancien meunier a acheté les étangs et le moulin au début des années 1990. Il avait refait la roue à augets en dessus qui a malheureusement été arrachée par les crues de 1999.