Maynal est une petite commune française, d'une superficie de 814 ha (Bois, vignobles en majorité sur sa partie Est, le Revermont, et agriculture sur sa partie Ouest, côté Bresse). Sa population, les "Badalos", plafonne à 300 habitants. Situé dans le département du Jura et la région Franche-Comté, Maynal se blottit contre les collines du Revermont, premier contre fort des monts du Jura.
Administration:
Arrondissement Lons le Saunier
Canton de Beaufort
Commune 39320
Code postal 39190
Maire Christian Buchot
mandat en cours 2008-2014
Intercommunalité Communauté de commune du sud Revermont
Démographie
Population 288 habitants (2006)
Densité 35 habitants/ km²
Géographie
Coordonnées 46° 33' 37" Nord
5° 25' 22" Est
Altitudes Mini: 192m Maxi: 574m
Superficie: 8,14 km²
Maynal est un petit village tranquille où il fait bon vivre. Partagé entre Bresse et Revermont, notre petit village est composé du bourg et de quatre hameaux; Le Care en Haut, le Care en Bas, le Sorbief et Seillères.
Depuis la route départementale 1083 (Ex Nationale 83), le Bourg de Maynal vous accueille avec à sa gauche sa toute nouvelle mairie qui n'est autre que l'ancienne école réabilitée.
Découvrez Maynal, sa fontaine, son ancien lavoir rénové, son château, son église fortifiée,
Orienté plein ouest, Maynal en profite pour couvrir ses côtes de superbes petits vignobles exploités par deux viticulteurs, messieurs Claude Buchot et Florient Frachet qui produisent d'excellents vins de terroir.(à consommer avec modération bien sur),
Un petit détour par les hameaux de Care le haut et Care le bas
Rendez-vous à "La colonie", salle des fêtes de Maynal pour la fête annuelle le dernier dimanche de juin (concours de pétanque et brocante, repas midi et soir).
Traversez la Départementale 1083 pour vous rendre dans les hameaux du "Sorbief"......
.......et de Seillières
Historique de Maynal
Maynal, était autrefois appelé successivement au cours de l'histoire metenacum, Manay, Meynal, Ménal, Mainay, Mesnay, et, dans le patois du pays, Moinnau. Maynal s'élevait primitivement dans le lieu appelé aux Besaces. Le sol est jonché à cet endroit de tuileaux à rebords et d'autres débris de constructions romaines. Les dénominations de champs de la Vaivre, des Perroux, ont dû tirer leur origine du voisinage de ce chemin. Dans une assez grande étendue de terrain, appelée sous les Rochettes, en Tassenière ou Teyssonnière, on a trouvé en 1844 plusieurs tombeaux en maçonnerie couverts de laves. L'un d'eux renfermait le squelette d'une femme et d'un enfant; dans un autre, il y avait trois corps. Presque tous contenaient des armes et des boucles de ceinturons. Sur plusieurs agrafes, on remarquait des croix, ce qui indique que ces sépultures sont postérieures à l'introduction du christianisme. D'après la plus grande des sépultures, on peut penser que cet ancien cimetière remonte à l'époque des Burgondes et qu'il date du V ème ou VI ème siècle.
Maynal était déjà le centre d'une grande paroisse au XI ème siècle. Par une bulle datée du 13 des calendes de décembre, 1 ère année de son pontificat (1049) le pape Léon IX confirma à Hugues de Salins, archevêque de Besançon, la possession d'un domaine à Maynal, avec toutes ses dépendances en vignes, champs, bois, serf de l'un et de l'autre sexe, et celle de l'église, dans laquelle reposaient les reliques de Saint Clod, avec les dîmes qui y étaient attachées. Ce domaine était alors au pouvoir de deux usurpateurs, Geoffrpoy et Leutalde qui, pour cette injuste détention avaient été, ainsi que leurs complices, excommuniés par le pape et le concile de Reims (tenu en la même année). Pour faire cesser leurs méfaits, le souverain pontif avait été obligé de les frapper d'anathème.
Le saint Clod dont parle la bulle de Léon IX était l'un des cinq sculpteurs qui travaillaient au degrès de la perfection, en évoquant le nom de Jésus-Christ, et qui, ayant refusé de faire des statues pour les divinités païennes, furent martyrisés en l'an 302, sous Dioclétien. Leurs corps furent retirés du Tibre où ils avaient été jetés et leurs reliques, déposées à Rome, sous l'hôtel de l'église des Quatre-Couronnés. Ils ont ensuite été apportés à Toulouse dans celle de saint-Saturnin.
Suivant la tradition, la châsse qui renfermait les reliques de saint Clod aurait été trouvées dans ce village de Maynal, au lieu appelé le prés de saint Clod. Tout ce qu'on peut dire de certain, c'est que ce dépôt existait déjà en 1049, dans l'église de Maynal, dédiée auparavant, suivant Dunot, à saint-Denis.
Comme beaucoup de villages du département, Maynal était divisé en deux seigneuries principales, dites l'une la partie de Rosay et l'autre la partie de Chevreau; la première relevait du château de Saint-Laurent-la-Roche.
La seigneurie en la partie de Rosay constituait dans une tour et maison forte, et dans la justice haute, moyenne et basse sur les hommes et le territoire qui en dépendait, à Maynal , le Sorbief et Seillières. Les criminels condamnés à mort étaient les seuls qui devaient être livrés, pour l'exécution, aux officiers de justice de Saint-Laurent-la-Roche. Le château de Maynal en la partie de Rosay, était situé au nord-est du village, sur une petite éminence qu'entouraient des fossés, sue lesquels était jeté un pont-levis. Le château se composait d'un donjon (ou tour carrée) ayant 10 mètres de côté (12 sur 18 en réalité) et percé de meurtrières. La maison forte, isolée du donjon, était flanquée d'une autre tour ronde. Un bâtiment de fermier, un pressoir et un four pour l'usage des habitants formaient les dépendances du château. Toutes ces constructions ont été incendiées une première fois par lesfrançais en octobre 1637 (rappelons qu'à cette époque, la Franche-Comté était une province espagnole et qu'elle était en guerre avec la France d'où son nom de "Franche" étant donné que le royaume d'Espagne ne s'occupait pas beaucoup de ce territoire). L'ensemble fut démentelé, comme la plupart des fortifications de cette région, après le rattachement de la Franche-Comté au royaume de France à la suite du traité de Nimègue (1680) et sur ordre de Louis XIV. Il ne reste plus à ce jour que la petite tour (en excellent état) dont le troisième étage a servi un temps de pigeonnier et les ruine du donjon. Un manoir a été construit par la suite au pied des anciennes fortifications et terminé en 1757.
Personnalités liées à Maynal
Jacques Joseph OUDET
Jacques Joseph Oudet , général français, né à Maynal le 18 octobre 1773, est mort près de Vienne (Autriche) le 8 juillet 1809.
Il est nommé en 1799 chef de bataillon dans le corps du général Championnet. Il prend part à toute la campagne de l'armée des Alpes (an VII) et de l'armée d'Italie (an VIII). Blessé par balle à San Bartoloméo en Liturgie, il fut mis deux fois à l'ordre du jour de l'armée.
En 1807, il rejoint l'armée d'Allemagne à Hunningue et prend le commandement du 8è régiment de grenadiers. En 1809, il est nommé colonel du 17è régiment d'infanterie de ligne. Le 6 juin, après la bataille d'Essling, il est fait baron d'Empire. Blessé par balle à Wagram le 6 juillet, il meurt deux jours après de ses blessures.
Souces récupérés sur: http://wikipedia
Photos personnelles (Michel Godart)
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