La nef de l’édifice est précédée d’un porche en colombage très ouvert sur l’extérieur. Le toit du porche est à double pans inclinés.
Le mur pignon de l'élévation occidentale présente deux grands contreforts au centre, et deux plus petits à chaque extrémités.
Le mur gouttereau nord est très peu chargé et est percé de deux baies en arc brisé.
Le mur gouttereau sud est plus décoré et est rythmé par trois baies et trois contreforts. Ce mur est percé d’une baie de petite dimension en arc brisé, une autre baie plus travaillée, avec deux fenêtres trilobés sous un quadrilobe inscrit dans un arc brisé, puis une baie en arc brisé de plus grande dimension que le première.
Le chevet, de plus petite hauteur que la nef, est éclairé par des ouvertures en plein cintre. Des contreforts sont disposés sur le chevet.
La toiture à deux pans inclinés de la nef supporte à son extrémité ouest un clocher. Ce clocher de plan carré présente deux abat-sons sur chaque face. Il est couvert d’une double charpente.
Enfin le chevet est couvert d’une toiture en bâtière.
Du XX ème siècle.
Un terrain fut donné par la propriétaire des jardins situés derrière l’église. L’architecte fut choisi en la personne du moulinois Michel Mitton . Les travaux commencèrent le 8 décembre 1903.Il fallut creuser les fondations jusqu’à trois mètres, le terrain se révélant être de nature instable. Le 17 avril 1904, on bénit la première pierre.La vénérable statue de Notre-Dame de Recouvrance figure entourée d’une demie douzaine de statues de style saint sulpicien du XIX ème siècle. L’église présente en outre une « crucifixion », tableau que l’on peut dater du XVII ème siècle d’après le costume et la fine moustache de Saint Jean, ce que confirme la signature : Gilbert SEVE 1648
Quatre vitraux garnissent les fenêtres de la nef: Saint Athanase (don de la veuve du docteur Athanase Desfosses, ami de l’abbé Dumas) et Sainte Jeanne d’Arc sur le mur Nord, Saint Jean (don de Mme Seuillet, veuve de Jean-Marie Seuillet, ancien maire de Villeneuve, et mère de François Seuillet, président de la fabrique) et Saint Georges sur le mur Sud.Enfin, le choeur est orné d’un triple vitrail, le Christ désignant son Sacré-Coeur, entouré de part et d’autre des apôtres Saint Pierre et Saint Paul. Ils furent offerts par Léonie de la Celle vicomtesse de Conny de la Faye, propriétaire de Villars, dont ils portent les armoiries.
Les deux cloches au clocher proviennent de l’ancienne église.Eglise de plan en croix latine à transept saillant. Les bras nord et sud du transept sont flanqués d’une chapelle. L’église se termine en chevet plat percé d’une baie en plein cintre géminée. Les extrémités du transept sont percées de grandes baies tripartites s’inscrivant dans un arc en plein cintre. La tour-cloche surmonte le portail de la façade occidentale.Le portail présente des voussures dont les rouleaux retombent sur des colonnettes dans un jeu de claveau. Il est surmonté d’une baie en plein cintre à rouleau. La façade occidentale est flanquée de deux tourelles. Celle au sud est plus étroite et haute que celle située au nord. Elles contiennent des escaliers à vis.
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Situé au cœur de la Sologne Bourbonnaise, dans le Nord du département de l’Allier, à douze kilomètres de Moulins par la N°7, entouré d’un grand parc paysagé, le château du Riau se laisse doucement découvrir au bout d’une allée de tilleuls jusqu’au pont dormant. D’emblée, le visiteur est séduit par l’harmonie de ses proportions soulignées par un jardin médiéval apportant un charme et une douceur supplémentaire au lieu. Nous sommes heureux de vous y accueillir pour une visite ou un séjour.