Le château privé de Malcombe (XIXe siècle) est adossé à une tour du XVIIIe siècle. Ce lieu était un fief relevant de la baronnie de Rillé.
Photo et info: http://tourainissime.blogspot.com/2009/02/rille.html
Site de reproduction de la Cigogne noire ; massifs forestiers, milieux humides et zones agricoles. Au nord du site, le Lac de Rillé (irrigation du bassin de l'Authion) présente une grande diversité avifaunistique. Vulnérabilité : Plusieurs menaces pèsent sur la biodiversité des zones forestières, parmi lesquelles : - l'inadéquation des périodes de certains types de travaux sylvicoles et de coupes avec les périodes de reproduction de certaines espèces (risques de dérangement des espèces ou de destruction de leur habitat de reproduction) ; - la substitution d'écosystèmes diversifiés par des peuplements artificialisés ; - le déficit en éléments annexes (mares, vieux arbres, milieux ouverts et semi-ouverts, etc. ). En ce qui concerne les zones humides, les principales menaces pour la conservation d'espèces telles que le Héron pourpré et le Busard des roseaux sont la régression des roselières et des ripisylves. 4.2 Qualité et importance L'intérêt de la zone repose en premier lieu sur la présence en période de reproduction de la Cigogne noire, espèce rare en Europe et vulnérable au niveau français (liste rouge). Malgré la grande discrétion de l'espèce, les observations régulières en période de reproduction permettent d'estimer les effectifs entre 1 et 4 couples (2013). L'espèce occupe de grands territoires (50-150 km²) : elle établit son nid dans de vastes massifs forestiers et recherche son alimentation dans les cours d'eau et zones humides voisins. Par ailleurs, les différents types de milieux présents au sein des massifs forestiers du site - qui se distinguent en termes de types et d'âges des peuplements, de degré d'ouverture, de proximité à des zones humides - accueillent régulièrement en période de reproduction une quinzaine d'autres espèces inscrites à l'annexe I de la directive " Oiseaux ", parmi lesquelles la Bondrée apivore, le Circaète Jean-le-Blanc, le Pic noir et depuis peu le Balbuzard pêcheur (pinèdes), l'Engoulevent, la Fauvette pitchou, l'Alouette lulu et le Busard Saint-Martin (landes, régénérations, jeunes plantations, pare-feux), la Pie-grièche écorcheur (prairies et bocages), le Héron pourpré, le Busard des roseaux (étangs) et le Martin-pêcheur (cours d'eau). Au nord du site, le lac de Rillé, dont la vocation première est l'irrigation du bassin de l'Authion, présente une très grande diversité avifaunistique (240 espèces d'oiseaux au total y ont été notées). Il constitue notamment une halte migratoire importante en automne (notamment pour les limicoles, qui s'alimentent sur les vasières et pelouses) ainsi qu'un site d'hivernage intéressant (en particulier pour les grèbes, canards, oies, etc., avec des effectifs d'oiseaux d'eau hivernant pouvant atteindre les 6000 individus). Les zones agricoles présentes dans le site accueillent quant à elle un cortège d'espèces supplémentaire, comme l'Oedicnème criard, le Busard cendré (en reproduction) et le Pluvier doré (en hivernage).
L'ensemble de la zone, qui associe milieux forestiers et milieux humides, ainsi que des zones agricoles, présente donc une diversité importante d'espèces inscrites à l'annexe I de la directive " Oiseaux ", qui justifie la désignation de ce complexe écologique en Zone de protection spéciale.
https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR2410016.pdf
Le moulin Arrault, sur le Lathan, est, au début du XVIIe siècle, un moulin à blé. Vers 1632, il devient moulin à tan.
Aujourd'hui, le propriétaire de ce moulin ne demande qu'à vous faire plaisir en mettant en mouvement une très belle roue à augets qui demanderait toutefois à être équilibrée.
Merci pour votre accueil et au plaisir de vous revoir.
Le site est constitué de vallées encaissées, les versants sud sont porteurs d'une végétation riche en plantes thérmophiles qui se distingue clairement des profils de végétation présents sur les versants nord. Les fortes pentes garantissant une certaine quiétude et la variété écologique présente constitue des habitats propice à une flore et une faune rare et variée. Vulnérabilité : Le risque le plus important sur ce site est la fermeture des milieux ouverts. l'entretien des landes sèches par fauchage ou par remise en place d'un pâturage est un objectif. Le site est potentiellement exposé à la coupe rase de ses hêtraies et à la suppression des haies encore présentes dans le bocage. 4.2 Qualité et importance La Creuse, dans cette partie de son cours (entre Anzème et la Celle Dunoise), coule dans une vallée profondément encaissée où les gorges ont en moyenne 50 à 80m de profondeur. Du point de vue géologique, la plus grande partie des gorges est creusée dans le granite et l'essentiel de la végétation est constitué de bois de pentes, interrompus au niveau des zones rocheuses par des landes sèches. Ensemble complémentaire du site d'intérêt communautaire de la vallée de la Creuse, il contribue au maitien d'une continuité écologique sur le cours de la creuse. Le site est aussi porteur de plusieurs stations d'espèces végétales protégées en Limousin.
Pour en savoir plus sur cette Zone protégée: https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7401130.pdf
Située à 40 km au nord-ouest de Caen, à cheval entre le Calvados et la Manche, la forêt domaniale de Cerisy (2.128 ha) se compose principalement de hêtres. Ce secteur comprend peu de forêts publiques, Cerisy est donc très fréquentée.
Classée Zone Natura 2000 pour près de la moitié de sa surface, Cerisy renferme des habitats d'intérêt communautaire dont un prioritaire, l’aulnaie-frênaie à hautes herbes. La présence du Carabe doré à reflets cuivrés, un insecte rare et endémique, est à l'origine du classement de la forêt en Réserve naturelle nationale, en 1976.
Cerisy est la forêt de la Manche et du Calvados la plus abondante en cerfs, chassés tout comme le Chevreuil, le Sanglier et la Bécasse.
Vous désirez en savoir plus sur cette forêt? ....suivez ce lien.........et bonne promenade.
Le massif forestier du plateau ardennais est un des plus grands massifs de la région et se range parmi les sites majeurs de la Champagne-Ardenne. Il constitue une vaste ZNIEFF II de près de 43 700 hectares, situé à la limite du département des Ardennes et de la Belgique : vingt trois ZNIEFF de type I plus ou moins étendues en font partie et ont fait l'objet de fiches séparées. C'est une ZNIEFF à dominante forestière, mais certaines tourbières et landes relictuelles, une partie des vallées de la Meuse, de la Houille et de la Semoy, avec leurs prairies alluviales, les escarpements rocheux avec leurs végétations particulières, ainsi que des plantations (résineuses et feuillues) et des cultures sont également inclus dans son territoire. Selon les couches géologiques, la topographie et l'exposition, se différencient plusieurs types forestiers bien caractéristiques des boisements de la région : - la hêtraie acidiphile à luzule blanche, houx et myrtille et la chênaie sessiliflore acide avec les chênes sessile et pédonculé, le bouleau pubescent, le sorbier des oiseleurs, le néflier et le tremble. La strate arbustive, peu développée, comprend la bourdaine, la myrtille, le chèvrefeuille des bois et le houx. Le tapis herbacé est dominé par la fougère aigle qu'accompagnent la canche flexueuse, la germandrée scorodoine, la luzule blanche, le muguet, la violette de Rivin, le maïanthème à deux feuilles, le sceau de Salomon verticillé, le pâturin de Chaix (assez rare en plaine où il est alors localisé dans le Nord-Est) et de nombreuses mousses. Ce type de boisement est dominant. Certains éléments des landes acidiphiles se rencontrent dans les lisières avec notamment la callune fausse-bruyère, la véronique officinale, la digitale pourpre, la luzule à nombreuses fleurs, l'épervière lisse, le genêt à balais, le millepertuis élégant,... - sur pente forte et ébouleuse, la hêtraie-charmaie-acéraie (tendant vers le Lunario-Acerion dans les ravins les plus encaissés) avec l'érable sycomore, l'érable plane, le tilleul à grande feuilles, le frêne commun, l'orme de montagne, de nombreuses fougères dans le tapis herbacé, ainsi que la renoncule à feuilles d'aconit, la dentaire à bulbilles (rare), le sceau de Salomon verticillé, le pâturin de Chaix, la fétuque des bois, polystic à cils raides et polystic à aiguillons (espèces rares dans les Ardennes). - la chênaie pédonculée-charmaie à lamier jaune, primevère élevée, anémone sylvie, canche cespiteuse, agrostide vulgaire, sceau de Salomon verticillé... Elle est située plutôt en bas de pente et en situation neutrophile. - au fond des vallons et dans la vallée, l'aulnaie-frênaie rivulaire à cassis, stellaire des bois, laîche pendante, laîche espacée, impatiente ne-me-touchez-pas, ail des ours, ficaire fausse-renoncule, lysimaque des bois, prêle des champs, prêle des eaux, fougère femelle, polystic spinuleux, etc. L'aulnaie-boulaie à sphaignes et à osmonde royale se développe dans les zones tourbeuses et au niveau des sources, avec ponctuellement des landes humides à bruyère à quatre angles (inscrite sur la liste rouge des végétaux de Champagne-Ardenne), canneberge, molinie bleue et bistorte (plante-hôte d'un papillon rare et protégé, le cuivré de la bistorte).
La suite en suivant ce lien: https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/210001126.pdf
Située dans la pointe des Ardennes françaises, à moins d'un kilomètre de la frontière belge, la réserve naturelle de Vireux-Molhain, d'une superficie de moins de deux hectares, présente un intérêt géologique et paléontologique majeur. Connu sous le nom de "Mur des Douaniers", le site fossilifère est exceptionnel par l'abondance des formes fossiles trouvées, la diversité des espèces présentes, mais également la finesse de leur conservation.
Les roches qui le constituent datent d'environ 385 millions d'années. A cette époque, une mer peu profonde recouvrait l'Ardenne, en particulier la région de Vireux. Les cadavres d'animaux morts ont été recouverts de sédiments, initiant le processus de fossilisation. Les formes animales les plus remarquables et les plus présentes sont les trilobites, mais on trouve également des organismes récifaux et des cnidaires.
http://www.reserves-naturelles.org/vireux-molhain
La réserve naturelle régionale des tourbières de Frasne-Bouverans reprend le site de l'ex réserve naturelle volontaire de la commune de Frasne et s'étend sur la commune de Bouverans. Située dans la vallée du Drugeon, elle constitue un important complexe tourbeux où se côtoient des prairies humides, des cariçaies et roselières, de la végétation aquatique, des bas-marais de transition, des hauts-marais ou tourbières bombées et des boisements.
Cette mosaïque d'habitats offre une grande richesse floristique, en témoigne la présence du liparis de loesel et de l'hypne brillante. Pour sensibiliser le grand public à ses richesse, le site a été aménagé dans le respect de l'environnement et un sentier parsemé de panneaux d'interprétation permet d'évoluer dans ce véritable joyau de la nature. L'accès de la réserve est limité aux chemins existants. Tout accès en dehors est interdit sauf autorisation.
http://www.reserves-naturelles.org/tourbieres-de-frasne-bouverans
A l'ouest du lac Saint-Point, dans la haute chaîne du Jura plissé, le synclinal de Malpas s'étend entre la Montagne du Laveron à l'ouest et un petit anticlinal où s'est installé le bois du Chablay à l'est. Le réseau hydrographique de surface se dirige vers le nord-est par le Bief de Malpas. Des dépôts d'origine glaciaire et des alluvions fluvio-glaciaires imperméables recouvrent les calcaires crétacés du synclinal. Dans un contexte de prairies humides ou mésophiles et de forêts de conifères, le fond de la dépression est occupé par un ensemble de zones humides particulièrement intéressantes autour du lac de Malpas : ruisseau au nord, bas-marais neutrocline (chimiquement neutre) couvrant la moitié de la superficie du site, tourbière haute acide active ou boisée (la pinède à pins à crochets couvre environ 15% de la surface du site), mégaphorbiaies et saulaies. Le site offre un bel exemple de succession des différents stades aboutissant à la genèse d'une tourbière acide puis d'une tourbière boisée, selon l'évolution observée dans le massif du Jura. En altitude, les facteurs climatiques y sont propices à l'installation de tourbières. La roselière progresse actuellement vers le centre, à partir des bords du lac : les radeaux flottants (tremblants) envahissent petit à petit le plan d'eau et sont colonisés à leur tour par les sphaignes, sous forme d'îlots d'abord, puis d'un véritable tapis. La nature des eaux se modifie fortement, les sphaignes ayant la propriété d'acidifier leur milieu. L'ensemble s'exhausse progressivement, évoluant d'un bas-marais acide vers une tourbière bombée (haut-marais acide). Enfin, l'assèchement et l'installation des ligneux marquent le stade ultime. Dans ce biotope spécialisé, un écosystème particulier se développe, comprenant des végétaux rares, voire quasiment disparus en France. Avec 18 espèces protégées ou rares au plan national ou régional, le site présente une grande diversité floristique. Les laîches des bourbiers et à long rhizome, les rossolis, plantes carnivores, la scheuchzérie des marais, l'andromède à feuilles de polium sont strictement inféodées aux tourbières. La végétation aquatique est particulièrement intéressante, avec la présence du rubanier nain et du nénuphar nain. Une faune remarquable est associée à ces milieux : cinq espèces de papillons protégées, inféodées à la flore des tourbières, sont recensées. La vipère péliade fait partie des rares reptiles adaptés au climat des tourbières. La discrète marouette ponctuée trouve dans les marais à laîches un site de nidification approprié. Naissant de la tourbière, le bief de Malpas est également un élément essentiel du site : il offre une grande diversité d'invertébrés polluo-sensibles et constitue une zone de frayère à truites. Cette ZNIEFF est intégrée le réseau européen Natura 2000. En outre, la présence de plantes, insectes et reptile protégés confère indirectement un statut de protection au milieu : la législation interdit en effet de porter atteinte aux espèces et aux milieux qui les supportent (arrêtés des 20/01/82, 22/06/92, 06/05/07 et 19/11/07). OBJECTIFS DE PRESERVATION L'ensemble de la zone humide, peu artificialisé, bénéficie d'un bon état de conservation. Seule une petite plantation de résineux est notée. Il est capital de préserver les biotopes en régression que sont les tourbières. Ce sont des réservoirs de biodiversité qui assurent également des fonctions de régulation hydrique (" rôle d'éponge ") et d'épuration des eaux de surface. Les objectifs de gestion sont liés au maintien du fonctionnement hydrique et du caractère oligotrophe du site : absence d'opération de drainage, de mise en eau ou de boisement des tourbières, maintien des pratiques agricoles extensives sur le site et dans les prairies environnantes. Le Bief de Malpas a été en partie rectifié dans le passé : la qualité de ses eaux et sa richesse biologique sont à surveiller.