Extrait des archives de Joseph FAVERGE : http://robert.faverge.pagesperso-orange.fr/balanodhist.htm Balanod, Vaucenans, noms qui ont une grande importance parce que c'est tout ce qui nous reste de ces temps-là. Car le sol de Balanod n'a rien livré: pas un outil de silex ou de bronze, pas une monnaie. Seuls ont survécu les noms: Balanod,nom grec certainement qui signifie châtaigne (Balanos) selon les uns; baignade ou bains (Balaneion) suivant les autres. Plutôt châtaigne, à cause des grandes plantations de châtaigners qui s'étendaient déjà sur le versant Sud. Et, dans le pays, de nombreuses personnes portent encore sans s'en douter des noms grecs: tels Myard qui vient de Miaros, Gonnot qui vient de Guegonaus, Gréa qui vient de Grec . Un jour, un certain Vincius arrivant sans doute de la Haute Italie, d'où nous viennent encore nos terrassiers durs à la peine, s'installa au creux de Vaucenans avec tout son monde. Et sur les pentes défrichées, "essartées", s'étalèrent bientôt des champs d'orge, d'épéautre, de chanvre, des vignes sur les coteaux, des prés dans le vallon. Les années passèrent et Vincus devint riche. Il eut de nombreux troupeaux, de nombreux esclaves, un moulin, des "battoirs", des bains même, sur le ruisseau de Balanod. Car, en ces temps là, on aimait fort à se baigner. C'était même, avec la chasse, le plaisir suprême: "Venari, lavari, hoc est vivere ". Alors arrivèrent du fond de l'Orient d'étranges individus. Ils avaient remonté le Rhône et la Saône avec leur pacotille. Balanod, assis au carrefour de deux grandes routes, dans une campagne fertile leur parut convenir au commerce. Ils s'y installèrent. Merci à Serge, f5sn pour cette recherche Michel, f8ggz |