Le moulin Brichoux à l'Ocrerie à Auxerre, activé le 21 avril 2012 par Michel F8GGZ/P au micro et Claude F5MCC/p au log .
L'Ocrerie est située à Auxerre, sur la rive droite de l'Yonne; Son site ancestral est signalé dans les écrits dès l'an IV sous le nom de "moulin Petitjean". Un moulin est construit dans le périmètre d'une première abbaye: St Côme et St Damien.
Ce moulin, après avoir été bien privé, dépend ensuite de l'abbaye St Martin-lès-St Marien. Les moines de St Marien l'achètent en 1164 de Guillaume dit de Chou. Il est alors connu sous le nom de Bréchol. "Au fond d'un biez, se trouve le moulin de Brichou, connu sous le nom de Brechol dès le XIIe siècle".
Le moulin de Brichoux est transformé au XIXe siècle: ZAGOROWSKI y installe une cimenterie (ciment romain) à l'aube du XIXe. Il est ensuite agrandi pour l'exploitation d'une usine à ocre.
En effet, le 3 juin 1856, Henry LEGUEUX, Joseph ZAGOROWSKI et Léon Parquin, opposés à leur précédent associé de l'ocrerie des moulins Judas, Jean-Baptiste SONNET, fondent une nouvelle société ayant également pour but l'exploitation du commerce des ocres. Ils décident alors de construire une nouvelle ocrerie. L'emplacement choisi pour cette construction est le moulin Brichoux, propriété de Zagoroxski, située au bord de l'Yonne, juste en face de l'ocrerie Judas. A cet effet, comme mise sociale, ce dernier apporte à la société pour 75000F une partie de son usine à ciment: des terrains, deux roues hydrauliques, un petit bâtiment servant de goudronnerie, un bâtiment en bois servant d'écurie et de magasin à tonneaux, trois hangars, un magasin en bois... Il se réserve les deux fourneaux à ciment et le four à chaux construits sur la partie droite du bief.
Dans les deux années suivantes sont construits un bureau, une maison et une remise. La surface totale au sol des bâtiments neufs construits dépasse les 3300m²: Le bâtiment principal (700m²) abrite les moteurs (roues hydrauliques et machine à vapeur) et, dans l'axe, six broyeurs surmontés sur deux niveaux de leurs blutteries et lavages.
Devant, à droite de la cour, un autre corps de bâtiment renferme une maison d'habitation, une forge et les ateliers liés au travail du bois et des tonneaux et, à gauche, un port doté d'une grue pour charger les bateaux.
Derrière, deux ailes à trois niveaux sont voués aux cuves de décantation et aux séchoirs, l'une pour l'ocre jaune, l'autre pour l'ocre rouge.
Renseignements recueillis sur le site :"histoire de l'ocrerie auxerre" que je vous invite à visiter pour de plus amples informations.
www.locrerie.com