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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 06:20

Moulin-Colas-a-Montagna-le-Rt.JPG

 

Le moulin Colas à Montagna le Reconduit, DMF 39-068, activé le 26 novembre 2011. Michel f8ggz/p au micro , Laurent f8fsc/p et Daniel, f4gaf/p, (de Clux près de Seurre) au log.

 

Moulin Colas:

 


Ensuite, durant environ un siècle il fut exploité par la famille ARAGON qui possèdait également un second moulin situé 50 m en amont de celui-ci. Il a été détruit en 1950.


Au début du 20ème siècle le bâtiment a subit quelques modifications de rehaussement puis d'agrandissement.

 

En 1934, ce moulin était équipé de 2 paires de meules et de 3 appareils à cylindres avec un débit de 500 quintaux/jour.

Dernière minoterie de la commune, il cesse ses activités vers 1952 . C'est actuellement un gîte rural.

Ancien moulin à blé et battoir appartenait à la famille MASSEY au début du 19ème siècle .

 



Renseignements recueillis par Laurent F8FSC

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 20:00

003-copie-1.JPG

 

Le moulin Ripaille, activé le 12 novembre 2011 par Michel F8GGZ/p au micro et Laurent  F8FSC/p au log.

 

 moulin RIPAILLE



A l'origine ce moulin était une tannerie ainsi qu'une marbrerie et était implanté sur le Soujet, affluent du Besançon.
La dernière activité connue étant la tannerie.

 
Un canal d'amenée de 50 m environ, entièrement couvert actuellement, plus une grosse réserve d'eau mettait en mouvement une roue  de 2,5m de diamètre sous une chute d'eau de 3 mètres

.
2 paires de meules servaient à la mouture du blé et menu grain essentiellement.

 
 Rénové en grosse partie par les propriétaires, cet ancien moulin est devenu une superbe résidence principale.

 
Il a cessé toute activité en 1965 et il ne reste malheureusement plus rien du matériel.

Merci à Mr et Mme BLANC pour leur si sympathique accueil et les renseignements.

 
Michel et Laurent.


Photo: Michel, f8ggz


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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 18:20

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Le moulin de la Foule, activé le 5 novembre 2011 par Laurent F8FSC/p au micro et Michel F8GGZ/p au log.

 

 

Le moulin de la FOULE ou moulin SERRIERE

 

A l'origine en 1796 (date de construction) ce moulin était un foulon à chanvre ( d'où son nom ); puis fut rajouté une minoterie pour finir en simple minoterie . Il est situé sur le BESANCON , le dernier moulin du besançon dans le JURA .
Un canal d'amenée de 200 m donnant sur une chute d'eau de 2 m alimantait 1 roue puis par la suite une turbine de marque LAURENT ou COLLOT. Toutes deux sont encore existantes mais ne fonctionnent plus .
 Début 1900 un moteur diésel fut installé  puis abandonné .

historique de l'équipement :
2 paires de meules (pour le blé ) mues par une roue en fer et en bois d'un diamètre de 3 m
1 turbine qui alimentait 6 appareils à cylindres doubles.

Date de fin d'exploitation : 1985

Merci  à Mr SERRIERE (actuel propriétaire) pour ces renseignements, l'excellent acceuil et l'autorisation pour nous installer sur sa propriété durant cette activation.

 

  005-copie-1             007-copie-2.JPG

 

006-copie-4.JPG

 

  Renseignements: Monsieur Serrière, propriétaire.

 

Photos: Michel, F8GGZ

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 18:50

Moulin-de-la-Maladiere-a-St-Amour-004.JPG

 

Le moulin de la Maladière ou de l'Aubépin, activé le 29 octobre par Michel, f8ggz/p au micro et Laurent, f8fsc/p au log.

 

Ce moulin est situé sur un canal de dérivation du ruisseau le Besançon et se trouve côté gauche à l'entrée de St Amour en venant de Lons le Saunier. 

 Construit avant 1780, il avait trois roues à augets en dessus mues par une chute d'eau de 3,80 mètres. Une roue de 3m de diamètre entrainait deux paires de meules, une autre de 2,70 m entrainait une autre paire de meules et une troisième de 2,35 mètres, mettait en mouvement un battoir à copeaux. Ces trois roues ont disparu; il reste en place tout le système mécanique ( vannes, poulies, engrenages).

Une turbine, d'un débit maximum de 600l/seconde, est également en service et fourni l'électricité pour un usage personnel . A noter que ce moulin a fourni de l'électricité pour la petite ville de St amour.

 

Merci monsieur et madame Bessenat pour ces renseignements et votre accueil. 

Photo: Michel; f8ggz

Michel; f8ggz

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 18:20

DMF 39-064 Moulin Antides samedi 22/10 /2011

  Moulin-Antides-a-St-Amour-39-064.JPG

 

DMF 39-064  (moulin ANTIDES) JN26QK. activé le 22 octobre par Laurent F8FSC .

Historique :
Canal de dérivation du Besançon créé entre 1548 et 1572 et accueillant moulins, foulons et forges. Attesté en 1714, le moulin Cary comporte un battoir à chanvre. Peut-être modifié en 1738 (date portée sur une plaque de cheminée) et 1805 (date portée) , connu sous le nom de moulin Antides, il est propriété de la famille Gadoulet(ce nom a été donné à la rue) qui, associée aux héritiers d'André Fontaine, édifie vers 1862 une scierie de marbre près du battoir.
Les locataires, les sculpteurs marbriers Duchesne et Daubin, vendent en 1865 leur fonds de commerce à Maurice Célard. Celui-ci agrandit ou reconstruit vers 1881 la scierie (dotée d'un logement) et équipe le moulin d'une machine à vapeur en 1885. Désaffecté dans le premier quart du 20e siècle, l'établissement est vendu à divers particuliers.  La scierie est réaménagée en habitation vers 1988.
2 roues hydrauliques en 1714, 3 en 1727, 5 roues en dessus en 1864 (de 2, 40 à 2, 67 m de diamètre). Machine à vapeur en 1885. 6 châssis de 30 lames en 1890. Une douzaine d'ouvriers en 1864.

 

Photo de Laurent; f8fsc

Infos: Base mérimée

 
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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 06:43

 

forges 3

 

Le moulin de l'ancienne forge de Balanod sera activé par Michel, f8ggz/p au micro et Laurent,  f8fsc/p au log, le 8 octobre 2011

 

Balanod village du Sud Jura.

L'ancienne forge en 1945

Extrait des archives de Joseph FAVERGE :
http://robert.faverge.pagesperso-orange.fr/balanodhist.htm

Balanod, Vaucenans, noms qui ont une grande importance parce que c'est tout ce qui nous reste de ces temps-là. Car le sol de Balanod n'a rien livré: pas un outil de silex ou de bronze, pas une monnaie. Seuls ont survécu les noms: Balanod,nom grec certainement qui signifie châtaigne (Balanos) selon les uns; baignade ou bains (Balaneion) suivant les autres. Plutôt châtaigne, à cause des grandes plantations de châtaigners qui s'étendaient déjà sur le versant Sud. Et, dans le pays, de nombreuses personnes portent encore sans s'en douter des noms grecs: tels Myard qui vient de Miaros, Gonnot qui vient de Guegonaus, Gréa qui vient de Grec .
Un jour, un certain Vincius arrivant sans doute de la Haute Italie, d'où nous viennent encore nos terrassiers durs à la peine, s'installa au creux de Vaucenans avec tout son monde. Et sur les pentes défrichées, "essartées", s'étalèrent bientôt des champs d'orge, d'épéautre, de chanvre, des vignes sur les coteaux, des prés dans le vallon. Les années passèrent et Vincus devint riche. Il eut de nombreux troupeaux, de nombreux esclaves, un moulin, des "battoirs", des bains même, sur le ruisseau de Balanod. Car, en ces temps là, on aimait fort à se baigner. C'était même, avec la chasse, le plaisir suprême: "Venari, lavari, hoc est vivere ". Alors arrivèrent du fond de l'Orient d'étranges individus. Ils avaient remonté le Rhône et la Saône avec leur pacotille. Balanod, assis au carrefour de deux grandes routes, dans une campagne fertile leur parut convenir au commerce. Ils s'y installèrent.

Merci à Serge, f5sn pour cette recherche

 

Michel, f8ggz




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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 05:39

FILATURE 2

 

Le moulin de l'ancienne filature à Balanod,

 

 Activé le 1er octobre par F8FSC/p, Laurent, au micro et F8GGZ/p, Michel, au log.  

 

 

historique : Papeterie fondée par Philibert de la Baume à la fin du 16e siècle et dite l'une des plus anciennes de Franche-Comté.

 

 Devenue cartonnerie au début du 19e siècle.

 

 Elle est transformée en 1832 en filature de laine et moulin.

 

 Vendue vers 1841 :Une partie est achetée par Bourgeois (meunier) puis Tournier (teinturier à Cousance) passant ensuite aux Bondivenne, acquéreurs de l'autre partie.

 

 Revendue vers 1873 à Antoine Chenut (apparenté aux Seguin, grands filateurs de Vienne dans l'Isère) qui la rebâtit entre 1875 et 1885 (date 1896 inscrite sur un linteau se rapportant à une modification mineure ?) .

 

Tenue par ses fils (Georget et Louis) , par Louis et son beau-frère J.M. Astier puis par la veuve de Louis. Agrandissement de l'aile en retour au sud-est vers 1920, construction de l'atelier au nord-est entre 1920 et 1934 et de son extension après 1934.

 

Une cheminée de 15 m de haut a été bâtie en 1942 par les Ets André Delage de Saint-Etienne.

 

Le logement patronal nord, peut-être reconstruit vers 1923 et refait en 1947.

 

 Fermeture en 1973.
 

. Moteurs en place : moteur électrique Patay de 28 ch et 2 roues hydrauliques à augets en dessus, dont une d'environ 9 m de diamètre.

 

 le canal d'amenée démarre de l'ancienne forge située à 500m à l'aval. 


25 ouvriers au milieu du 19e siècle, autant en 1934, 24 en 1965.

infos receuillies sur la  base mérimée par Laurent, F8FSC

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 07:22

 Moulin-de-Balanod--2-.JPG

 

Le moulin de Balanod

 activé le 17 septembre par Laurent, f8fsc/p au micro et Michel, f8ggz/p au log.

 

Acensement d'un terrain en 1666 pour construire un moulin avec batteur, transféré à son emplacement actuel avant 1728. Moulin et foulon en 1829, battoir à chanvre en 1849.

 

Scierie de marbre ajoutée par Pierre Mourlot vers 1865 et construction d'ateliers vers 1871.

 

Nouveau bâtiment de scierie vers 1880.

 

Associé à l'affaire vers 1900, Charles Yelmini acquiert deux bâtiments pour loger les ouvriers. Vers 1900 une maison attestée sur le plan cadastral napoléonien et, vers 1908, le moulin Guyot ou Chatelain, peut-être construit au tout début du XIXème siècle et modifié en 1832 (date portée).

 

Construction d'un logement d'ouvriers vers 1905, agrandissement de l'usine vers 1902 (date portée), de 1908 à 1911 et vers 1924. Rehaussement (ou reconstruction) des bureaux vers 1906 ou 1907 par l'architecte lyonnais Santu, du logement patronal vers 1930 ou 1934.

 

 S.A Charles Artaud ses fils et Cie vers 1912 (puis Yelmini Artaud) propriétaire de carrières: marbre à Loisia (Jura) et sable à Joudes (Saône et Loire). Construction d'un atelier de fabrication et d'un entrepôt industriel après 1962, remaniements de la scierie vers 1959 et 1987.

 

2 ou 3 tournants en 1849.

 

1880, 9 chassis de scies multilames (jusqu'à 55 lames chacun), 1 scie à découper (5 à 6 lames) et 2 briquets (chassis monolames).

 

Roue hydraulique de 12 mètres de diamètre remplacée vers 1908 par une turbine Pelton à double effet, machine à vapeur des années 1880 par un moteur électrique vers 1932.

 

1993, 3 chassis multilames (2 Grégori désaffectés et 1 Simec), 1 scie à fil diamenté Fernand Ravet, 4 débiteuses ( 1 Sambar et2 grégori), 4 polisseuses ( 1 automatique Noat, 1 Quassi, 1 Tema et 1 Comartex), 2 polissoirs à genouillère (1 Fratelli-Mordenti), 1 perceuse Ravelli, 2 grues automotrices (Belotti et PPM), 1 camion multibenne Berliet.

De 6 à 20 ouvriers dans les années 1870, de 45 à 50 vers 1930, 45 en 1967, 38 en 1993, 27 à Balanod, 3 à St Amour (ancienne marbrerie Carron), 6 à la carrière d'Aime (Savoie).

 

Cette activation clos la découverte des marbreries du secteur de St Amour.

 

Infos de Laurent, F8FSC,  recueillies sur la base Mérimée 

 

 Note Perso de Laurent, f8fsc:

J'ai été embauché dans cette marbrerie en 1993 par Yves Yelmini, sur une machine qui ne polissait que des tranches. En 1997, je suis allé à St Amour (marbrerie Célard ou moulin Febvre activé samedi 3/09/2011) puis de temps en temps j'allais dans la marbrerie Caron (moulin Rentreux)

 

 

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 06:59

Terraillon.JPG

 

L'ancienne usine Terraillon , activée le 24 septembre 2011 par Michel, F8GGZ/p au micro et  au log.

 

L'ancienne usine Terraillon, sur la Vallière.

 

Cette usine est l'ancienne usine Bouquerod.

Elle est située à la sortie de la commune, à droite en direction de Lons le Saunier, sur un canal de dérivation venant du centre de la localité. Long de 531 mètres, il traverse deux fois la route nationale 78 et se jette dans la Vallière juste à l'amont du moulin du Bas de Revigny. Il n'existe pas de bassin pour retenir ou accumuler les eaux.

 

Les ponts et chaussées de 1886 indiquent: l'usine Bouquerod est intercalée entre le moulin dit "du Milieu" sis dans le village même de Revigny, appartenant au Sieur Clerc Jean, Hippolyte, et l'ancienne forge Paliard transformée en moulin par le Sieur Marion, son propriétaire actuel. Elle est établie sur une dérivation dont l'origine est immédiatement à l'aval du canal de fuite du moulin Clerc et dont l'extrémité débouche dans la Vallière à 80 mètres environ en amont du barrage du moulin Marion.

La retenue se compose de deux ouvrages distincts. Celui d'amont est constitué d'un bourrelet de cailloux qui barre la rivière en écharpe entre l'embouchure du canal de fuite du moulin Clerc et l'origine du canal de dérivation de l'usine Bouquerod. Celui d'aval, de 40 mètres environ, est construit en maçonnerie, appareillé en voûte, au droit de la vanne de prise d'eau. Sa longueur est de 110 mètres, la chute de 1,52 mètre.

Le canal de dérivation traverse la propriété qui, autrefois, se trouvait sans doute dans les mêmes mains que l'usinier, mais qui n'appartient plus aujourd'hui à monsieur Bouquerod. Il traverse une première fois la route nationale 78, à 150 mètres à l'amont de l'usine du Bas. Le canal de fuite traverse à son tour la route nationale 78 pour une longueur totale de 531 mètres.

 

La prise d'eau rive droite est face au canal de fuite de la scierie Uny (anciennement moulin du Milieu) dont la vanne à crémaillère est encore en place.

 

En 1861, l'état des statistiques indique: Moulin et huilerie du Sieur Villard Louis, sur la Vallière à revigny, quatre paires de meules mues par trois roues à augets en dessus pour une puissance de 17,5 chevaux-vapeur.

 

Avant l'usine Terraillon, c'est l'usine Bouquerod qui occupait les lieux: la tréfilerie Bouquerod, spécialisée dans la fabrication du fil de fer brut, était équipée d'une turbine installée à la fin du XIXème siècle. Elle étirait les métaux en les faisant passer à travers les trous d'une filière pour obtenir les fils de la grosseur requise. Elle était en plein essor en 1886. En déclin au début du XXème siècle, une partie des locaux fut louée à Louis Secrétant, né en 1855, pour créer une diamanterie. Ce dernier installera ensuite son atelier dans l'usine dite "moulin du Bas".

 

En 1942, Paul Terraillon loua la totalité des bâtiments et se consacra à la fabrication de balances pour bébés, puis de pèse-personnes et de bascules. La marque Terraillon devint célèbre.

 

En 1952, à la suite d'un incendie, l'entreprise, qui employait 50 personnes, fut délocalisée à Annemasse. Dans les années 1980, elle fut vendue à Bernard Tapie pour un franc symbolique et transférée en Chine en 2003.

 

Une partie des bâtiments existe encore aujourd'hui et l'on peut apercevoir l'emplacement du canal de dérivation.

 

D'après le livre de Jean Brayard: "le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers" 

 

Michel

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 12:41

Moulin-du-Bas-a-Revigny.JPG

 

Le moulin du Bas à Revigny, activé parLaurent, F8FSC/p au log et Michel, f8ggz/p au micro

 

Usine du Bas à Revigny, sur la Vallière

 

Cette usine se trouvait directement sur le cours de la Vallière. Elle est la dernière des six usines hydrauliques de le commune.

 

L'arrêté prefectoral du 24 octobre 1850 stipule:

Art 1°- le régime des usines hydrauliques que le Sieur Marion Jean, Alexandre possède au territoire de Revigny (Jura) sur la Vallière, mises en jeu par les eaux de la Vallière, et consistant 1° en un moulin à deux tournants et une scierie. 2° en un ancien martinet qu'il a acquis du Sieur Paliard est maintenu tel que l'ordonnance royale du 11 juillet 1843 le détermine.

 

Art 2- Le Sieur Marion est autorisé à établir un moulin à une paire de meules et un battoir à blé mus par deux roues hydrauliques en remplacement de l'affinerie et de la soufflerie qui composaient la forge du Sieur Paliard et qui fonctionnaient également au moyen de deux roues hydrauliques.

 

En 1861, l'état des statistiques indique: Moulin, scierie et ribbe à chanvre, Sieur Marion Alexandre, cinq roues à augets en dessus, tois paires de meules pour une force hydraulique de 11,9 chevaux.

 

En 1895, Louis Roz, né en 1867, acheta et exploita en tournerie de robinets en bois les bâtiments dits "le moulin derrière", qui servait de relais pour les diligences et l'immeuble voisin destiné, vers la fin du XIX ème siècle, à héberger les passagers. Cet immeuble fut ensuite la propriété de Bouquerod qui le transforma en logements ouvriers.

 

A partir de 1918, monsieur Roz transforma la tournerie en diamanterie.

 

En 1906, à la suite d'une crise économique dans le milieu diamantaire à St Claude, Louis Secrétant vint s'installer à Conliège et travailla en collaboration avec Louis Roz.

 

A noter que, pendant l'hiver, on produisait de l'électricité pour EDF. En période d'étiage, on inversait et achetait à EDF l'électricité nécessaire aux besoins de l'usine.

 

En 1929, Jean Secrétant, né en 1888, gendre de Louis Roz, prit sa succession et exploita l'entreprise jusqu'à la fin des années 1950.

 

Madame Ginette Secrétant, sa fille, née en 1926, possède encore les logements actuels du moulin.

 

Renseignements tirés du livre de monsieur Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers"

 

Michel

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