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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 19:26

 moulin Febvre

Le moulin Febvre  a été activé le 3 septembre par Laurent, f8fsc/p au micro et Michel, f8ggz/p au log

 

Historique: Canal de dérivation du Besançon créé entre 1548 et 1572, acceuillant moulins, foulons et forges. Le moulin Febvre, attesté en 1728 est signalé sur la carte de Cassini. Reconstruit ou modifié en 1806 et 1810 par Tréboz. Scierie de marbre bâtie vers 1843 puis battoir à blé vers 1853. Acheté par Mignolet vers 1863 et doté d'un atelier de construction mécanique.

 

Développement de l'activité de marbrerie avec la construction d'un premier atelier de fabrication vers 1868 puis d'un 2ème vers 1887. Site acquis en 1890 par Maurice Célard qui rebâtit la scierie de marbre vers 1897. Adjonction vers 1928, par son fils André, d'un atelier de débitage-polissage et d'un logement patronal sur les plans de P. Gil. Construction d'un autre logement patronal vers 1947, de quatre maisons ouvrières suivant les plans de Jean-Constant Duboin de 1956 à 1971, d'un magasin industriel au début des années 1980. Marbrerie exploitée par les établissements André Célard puis reprises en 1979 par une S.C.I. qui devient en 1986 S.A.R.L. Célard Marbres.

 

Roues à augets en dessus: 2 en 1749, 4 en 1864, une (et machine à vapeur de 30 ch) au début du 20ème siècle, une en 1993. Trois chassis de scie à 20 lames chacun environ en 1890. 9 chassis multilames en 1957: 2 modernes mis en place cette année là et 7 anciens actionnés par un moteur électrique commun. Installation en 1957 d'un portique roulant reliant la desserte ferrovière et la scierie. Autres machines: une noria, un treuil, une scie à fil élicoïdal, 7 débiteuses, 2 grandes polisseuses, 4 polissoirs à genouillère, un touret à polir avec meule, 8 machines à transmission flexible.

 

75 ouvriers en 1945, une cinquantaine en 1974, 15 en 1993.

 

Renseignements recueillis sur la base Mérimée par Laurent, f8fsc

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 15:34

006-copie-3.JPG

 

                                    Le moulin du Bas de Revigny , activé le 10 septembre  par Laurent, f8fsc/p,  au log et Michel, f8ggz/p, au micro 

 

Cette usine se trouvait directement sur le cours de la vallière.

 

L'arrêté préfectoral du 24 octobre 1850 stipule:

Art 1 - Le régime hydraulique des usines que le Sieur Marion Jean, Alexandre possède au territoire de Revigny (Jura) sur la Vallière, mises en jeu par les eaux de la Vallière, et consistant 1° en un moulin à deux tournants et une scierie. 2° en un ancien martinet qu'il a acquis du Sieur Paliard est maintenu tel que l'ordonnance royale du 11 juillet 1843 le détermine.

 

Art 2- Le Sieur Marion est autorisé à établir un moulin à une paire de meules et un battoir à blé mus par deux roues hydrauliques en remplacement de l'affinerie et de la soufflerie qui composaient la forge du Sieur Paliard et fonctionnaient également au moyen de deux roues hydrauliques.

 

En 1861, l'état des statistiques indique: Moulin, scierie et ribbe à chanvre, Sieur Marion Alexandre, cinq roues à augets en dessus, trois paires de meules, une puissance hydraulique de 11,9 chevaux-vapeur.

 

En 1895, Louis Roz, né en 1867, acheta et exploita en tournerie de robinets en bois les bâtiments dits " le moulin Derrière", qui servait de relais pour les diligences et l'immeuble voisin destiné, vers la fin du XIX ème siècle, à heberger les passagers. Cet immeuble fut ensuite la propriété de Bouquerot qui le transforma en logements ouvriers.

 

A partir de 1918, monsieur Roz transforma la tournerie en diamanterie.

 

En 1906, à la suite d'une crise économique dans le milieu dimantaire de St Claude, Louis Secrétant vint s'installer à Conliège et travailla en collaboration avec monsieur Roz.

 

A noter que, pendant l'hiver, on produisait de l'électricité pour EDF. En période d'étiage, on inversait et achetait à EDF l'électricité nécessaire à l'usine.

 

En 1929, Jean Secrétant, né en 1888, gendre de Louis Roz, prit sa succession et exploita l'entreprise jusqu'à la fin des années 50. madame Ginette Secrétant, sa fille, née en 1926, possède encore les logements actuels du moulin.

 

Renseignements tirés du livre de jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel; f8ggz

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 15:09

Scierie Millet Revigny 001

 

           L'ancienne scierie hydraulique Millet a été activée le 30 juillet par Michel, f8ggz au micro et au log. 

 

Cette ancienne usine hydraulique, située sur un canal de dérivation de la vallière, se trouve juste en dessous de l'usine Badot et en surélévation importante par rapport à la rivière. La roue à augets en dessus, en mauvais état, avait quatre mètres de diamètre et un mètre cinquante de largeur.

 

En 1861, les statistiques des ponts et chaussée indiquaient: Scierie du Sieur millet Prosper, sur revigny, battoir à blé, scie circulaire et scierie verticale. Deux roues à augets en dessus, puissance hydraulique de 11,4 chevaux-vapeur.

 

Les établissements Thévenin-Ducrot ont acheté et exploité cette usine pour la fabrication de petit bois pour faire tourner les moteurs à gazobois pendant la guerre de 1939-1945. La famille Uny a acheté, en 1950, cette usine qui n'était plus en activité. Elle a aménagé une partie des locaux en logements habités aujourd'hui par Guy Uny.

 

D'après le livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel, f8ggz

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 16:57

002-copie-3

Cet ancien moulin a été activé le 23 juillet par Michel; f8ggz

 

Cette deuxième tournerie était située sur un canal de dérivation de 250 mètres, rive droite et à 13 mètres en dessous du canal de fuite du moulin sous le Batteux. Il est également alimenté par le ruisseau de Roche-chien qui prend sa source dans le renfoncement de Publy. Le canal de fuite se jette dans la vallière à cinq mètres environ.

 

En 1861, les statistiques indiquaient: battoir à blé et huilerie appartenant au Sieur Aimé Jean-Baptiste, deux roues à augets en dessus pour une puissance de 1,4 cheval-vapeur.

 

Monsieur Badot avait repris cette usine de Revigny à monsieur Régazzini en 1939, époque où elle fut électrifiée. Elle utilisait le frêne, l'acacia et le buis pour la fabrication des robinets, tricotins, toupies, yo-yo, cordes à sauter, dont madame Badot participait activement à la finition.

 

L'usine cessa toute activité en 1982.

 

Renseignements tités du livre de Jean Brayard: "le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 20:30

PICT0084.JPG

 

Le moulin du Bas de Vernantois, ou moulin de la Cour,  activé le 16 juillet 2011 .

Au micro et au log: Michel; f8ggz/p 

Ce moulin était sur le canal de dérivation de la Sorne à 300 mètres au dessous du moulin du Millieu. Le canal passait sous le bâtiment pour alimenter les roues et rejoignait la Sorne à 70 mètres à l'aval. Il y avait une très importante chute de 4,95 mètres.

En 1861, les statistiques indiquaient: Moulin du Bas de Vernantois au Sieur Verguet Frédéric, possède un moulin et ribbe à chanvre, trois paires de meules mues par trois roues à augets en dessus, une chute de 4;95 mètres pour une puissance de 5 chevaux vapeur.

C'était un moulin à céréales secondaires. (maïs et menus grains)

Vers 1850, un procès eut lieu entre le meunier, Charles, Frédéric Verguet, et le Sieur Guichard qui estimait que l'eau, qui passait sous sa maison à l'amont de la chute, lui portait préjudice. Mais le meunier avait droit à un droit de passage pour l'eau, le moulin ayant été construit sur le dit canal. Le tribunal a donc débouté le Sieur Guichard. La route actuelle est construite sur l'ancien canal.

Actuellement, les bâtiments sont transformés en habitations et monsieur Pierre Verguet, descendant de cette famille, habite l'une d'elles.

le moulin a cessé toute activité au début du XX ème siècle.

 

Renseignements tirés du livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Merci également à monsieur Pierre Verguet pour son accueil et ses explications.

Michel; f8ggz

 

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:01

Vernantois 013

 

L'ancien moulin du Milieu à Vernantois; activé le 9 juillet 2011.

Au micro et au log: Michel 

 

Ce moulin est situé sur le canal de dérivation de la Sorne, à 500 mètres en aval du moulin de Roche.

Il appartient toujours en partie à Maurice Carnet né en 1926. En 1861, il était exploité par son arrière grand-père. Son fils lui succéda ainsi que son petit-fils Fernand, marié à Madeleine Pont de Vincelles (minoteries Pont).

 

Ce moulin cessa toute activité dans les années 1920.

 

Les statistiques de 1861 indiquaient: Moulin du milieu, Vernantois, au Sieur Félix Carnet, moulin, battoir à blé, ribbe à chanvre et huilerie, quatre roues à augets en dessus qui faisaient tourner quatre paires de meules, une chute d'eau de cinq mètres pour une puissance de 4,5 chevaux vapeur.

 

En 1920, il y avait deux roues, l'une au dessus de l'autre qui, de ce fait, tournaient avec la même eau guidée par un auget et faisant mouvoir une meule à blé et une autre à maïs. Une boulangerie se trouvait également à l'intérieur du moulin. 

 

Les bâtiment existent toujours. Le rez-de-chaussée, où se trouvaient les meules et la boulangerie, servent aujourd'hui de cave pour le stockage de vins du Jura.

Le premier étage a été transformé en appartement pour monsieur et madame Carnet.

 

Merci à monsieur et madame Carnet pour leur  accueil.

 

Renseignements tirés du livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:26

Vernantois-001.JPG

 

Le moulin de Roche, sur la Sorne. Activé le le 2 juillet 2011 

Au micro et au log: Michel,F8GGZ/p

 

Ce moulin est situé à 200 mètres de la source de la Sorne. L'aménagement d'une écluse avec retenue d'eau permettait de le faire tourner avec une importante force Hydraulique.

 

En 1856, le réglement d'eau de l'usine Jobard Célestin stipule: Le Sieur Jobard est autorisé à maintenir en activité l'usine à battre et à moudre le blé qu'il possède sur la rivière de la Sorne dans la commune de Vernantois (Jura).

 

Les statistiques de 1861 indiquaient: Moulin de Roche sur Vernantois, au Sieur Jobard Célestin, moulin, battoir à blé, ribbe à chanvre. Quatre roues à augets en dessus faisant mouvoir quatre paires de meules, une chute d'eau de 10,92 mètres pour une puissance de 13,1 chevaux vapeur.

 

Au début du XXème siècle, le moulin disposait de trois roues à, augets, les unes à la suite des autres, un conduit d'amenée d'eau faisant fonctionner les trois tournants simultanément.

 

En 1933, une turbine verticale de marque Dumond fut installée par Stéphane Jobard. Elle avait dix mètres de chute en dessus et cinq mètres en aspiration en dessous ce qui lui permettait une puissance supérieure. En même temps, l'installation d'un cylindre pour le blé fut necessaire pour l'activité principale. Deux paires de meules mues par deux roues à augets en dessus furent conservées pour le maïs et le menu grain.

 

Célestin Jobard avait acheté le moulin de Roche en 1845. Il fut exploité ensuite par son fils Clarius, puis son petit fils Stéphane, né en 1880. Paul et Marcel Jobard ont continué jusqu'en 1952. En 1955, le moulin fut détruit par un incendie et ne repris pas son activité. Paul, né en 1914, conserve l'âme du meunier, ce métier qu'il a tant aimé et qu'il a dû abandonner en 1955.

 

Actuellement, ce moulin est toujours en cours de réfection sur sa partie extérieure.

 

Je tiens ici à remercier très chaleureusement madame et monsieur Henri pour l'accueil si sympathique qu'il m'ont réservé, la visite de leur propriété, de tout le bâtiment, les explications  et description de leur moulin, le pot de l'amitié et surtout, surtout pour le dévouement qu'ils appotent à leur moulin et le travail d'exeption qu'ils fournissent.

Merci madame et monsieur Henri, nous ne nous connaisson pas et je sais déjà presque tout de vous...vous êtes supers!

 

Michel

 

Renseignements tirés égalements du livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:02

 

Vernantois-014.JPG

 

Papeterie Mervant puis moulin à farine à Courbouzon. activé le 25 juin 2011.

Au micro et au log: Michel f8ggz/p 

 

Ce moulin est situé sur une dérivation de la Sorne de 200 mètres à l'aval de la jonction du Savignard avec la Sorne. Au XIX ème siècle, Auguste Mervant était en même temps propriétaire exploitant de cette usine et de la papeterie de Macornay, portant également son nom.

 

En 1861, les statistiques des ponts et chaussées indiquaient: Papeterie de Courbouzon au Sieur Mervant Auguste, une roue à augets en dessus, une chute d'eau de 2,97 mètres pour une puissance de 8,9 chevaux vapeur.  Cette roue, très importante mesurait environ 3 mètres de large pour un diamètre de 2,50 mètres.

 

On y préparait de la pâte à papier faite de paille mélangée à de la chaux. Elle était ensuite transportée à l'autre papeterie Mervant à Macornay où était fabriqué un papier spécial pour la boucherie. Fabriquation qui fut poursuivie par monsieur Charpillon au début du XXème siècle, à Macornay.

 

Au début du XXème siècle, en période d'exploitation maximale, deux roues à augets, une grosse et une petite, faisait mouvoir un battoir à blé pour l'alimentation animale. Vers 1930, quand l'électricité arriva, l'usine fonctionna principalement avec cette énergie. Monsieur André Fin a exploité le moulin de 1920 à 1951.

 

Renseignements tirés du livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 07:15

 

Moulin-du-Val-d-Amour-003.JPG                                                                                                          Le moulin du Val d'Amour , DMF 39-050 .

 

 

Pour la journée des moulins le 19 juin 2010, Michel f8ggz/p était au micro et Laurent f8fsc/p au log afin d'activer le moulin du Val d'Amour à Vaudrey 39380.

 

Ce moulin date du XIII ème siècle. C'était le moulin du château des seigneurs Vaudrey.

Le canal d'amenée débute avec le 1er barrage à 2,5 km en amont, barrage Rosière. Un second barrage avec vanne de décharge, se trouve à 50m en amont du moulin.

La rivière Cuisance alimente deux turbines dont une de 1850 de type fontaine. La deuxième a été installée en 1905 par les anciens propriétaires.

La première turbine faisait tourner quatre paires de meules plus un battoir. La seconde fait tourner l'ensemble des quatre appareils doubles à cylindres pour la farine de blé.

La roue à aubes, de 6 mètres de diamètre, a été fabriquée par les élèves de l'école du bois de Mouchard. Installée en 2005, elle a été inaugurée en 2006.

Le canal de fuite est de 150 mètres environ.

 

Historique du moulin:

 

L'origine du moulin remonte au XIII ème siècle.

Ce moulin fut rattaché à la seigneurie jusqu'au XVIII ème siècle.

En 1899, Jules Magdelaine loua le moulin puis l'acheta en 1911.

En 1913, il installe deux cylindres.

En 1918, Emile Magdelaine succéde à son père.

10 novembre 1924, l'échauffement de courroies provoqua un incendie qui détruisit le moulin. Seule la chambre à eau et les deux turbines (de 1870 et 1890) résistèrent.

1925 fut l'année de la reconstruction du moulin ainsi que sa  modernisation. Les meules en pierre furent remplacées par des meules en silex, d'où une usure moins prononcée.

En 1946, Joseph Magdelaine prend les rennes de la direction.

En 1956, la foudre ravage le moulin. Les murs, la chambre à meules ainsi que les turbines ont résistés aux flammes. Le bâtiment fut remonté en moulin moderne automatique sur cylindres; de plus, la partie la plus ancienne fut remise en fonctionnement.

En 1974, Jean régla ses pas sur ceux de son père.

En 2004, les fils de Jean lui succédèrent en créant la S.A.R.L. Moulin du Val d'amour.

 

Le moulin du Val d'Amour

 

Moulin-du-Val-d-Amour-009.JPG

Les gros cylindres métalliques ont remplacé les meules d'autrefois. Les grains passent huit fois dans les cylindres de plus en plus rapprochés et aux cannelures de plus en plus fines.

Moulin-du-Val-d-Amour-008.JPG

Des tamis perfectionnés animés d'un mouvement horizontal circulaire appelés aussi planchisters séparent les produits de chaque broyage et les classent selon leur grosseur. (photo à venir)

 

Moulin-du-Val-d-Amour-006.JPG

 

Le travail sur meule est bien plus contraignant  que la mouture sur cylindre. Outre son entretient, une meule ecrase trois fois moins de blé qu'un cylindre.

 

Les meules comportent des rayons fins afin de permettre aux produits de se diriger, par la force centrifuge, vers la périphérie et en même temps de faciliter la circulation de l'air. Sur ces meules sont écrasés les blés Biocomtois, ceux-ci proviennent de divers points de Franche-Comté.                 Blé, pain, farine; trois métiers.

 

 

 

 

Sur cette meule, le matériel pour "rhabiller" celle-ci et le tampon encreur pour marquer les sacs.

 

Moulin-du-Val-d-Amour-001-copie-1.JPG

 

 

 

 

 

 

Ci contre, une potence pour lever les meules.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand merci à madame et monsieur Magdelaine pour la visite du moulin et toutes les explications.

 

          Rendez-vous le samedi 19 juin pour la journée des moulins et les portes ouvertes au :                     Moulin du Val d'amour à Vaudrey (Jura)

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 07:08

Macornay Courbouzon 002

 

Le moulin Daloz , activé le 11 juin 2011.

Au micro et au log: Michel f8ggz/p 

 

Merci à Monsieur Serge Daloz, propriétaire de ce moulin qui, depuis Belfort et par téléphone m'a donné son accord pour l'activation et la publication sur site.

 

Moulin Daloz, sur la Sorne

 

Ce moulin est situé sur le canal de fuite de l'usine Mervant (à Courbouzon). Ce canal reçoit également les eaux du Goujon dont la source est intarissanble même en période d'étiage.

Le canal de fuite du moulin Daloz à une longueur de 700 mètres et se jette dans la Sorne peu avant la prise d'eau du moulin Billet à messia.

En 1861, l'état des statistiques indiquait: moulin de Courbouzon au Sieur Gustave Roger, quatre roues à augets en dessus qui font mouvoir quatre paires de meules et une chute d'eau de 3,35 mètres pour une puissance de 10,10 chevaux vapeur.

Robert Daloz, né en 1908, acheta ce moulin du bas de Courbouzon en 1934 à monsieur Goguillot. Robert Daloz avait précédemment travaillé avec le père de Jean Brayard, chez un négociant en aliments du bétail à Lons le Saunier. A cette date, le moulin avait encore les quatre roues à augets en ligne avec une conduite d'amenée d'eau indépendante encore visible actuellement. Cette conduite permettait de faire tourner chacune des trois paires de meules en ligne également. Elles étaient consacrées uniquement à l'alimentation du bétail. Les livraisons se faisaient avec des chars à chevaux dans le Revermont tout proche, Bornay et Geruge entre autres.

En 1940, en raison de la guerre, le moulin fut loué à monsieur Gillet puis à Louis Gros qui l'a exploité jusqu'en 1954, date de l'arrêt définitif.

 

D'après le livre de Jean Brayard: "Le bassin de la Vallière, ses cours d'eau, ses moulins et leurs meuniers".

 

Michel, f8ggz.

 

 

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