Le château de Maynal
Comme beaucoup de villages du département, Maynal était divisé en deux seigneuries principales, dites l'une la partie de Rosay et l'autre, la partie de Chevreau; La première relevait du château de Saint-Laurent-la-Roche.
La seigneurie en la partie de Rosay constituait dans une tour et maison forte, et dans la justice haute, moyenne et basse sur les hommes et le territoire qui en dépendait, à Maynal, le Sorbief et Seillières. Les criminels condamnés à mort étaient les seuls qui devaient être livrés, pour l'exécution, aux officiers de justice de Saint-Laurent-la-Roche. Le château de Maynal en la partie de Rosay, était situé au nord-est du village, sur unr petite éminence qu'entouraient des fossés, sur lesquels était jeté un pont-levis. Le château se composait d'un donjon (ou tour carrée) ayant dix mètres de côté (12m sur 18m en réalité) et percé de meurtrières. La maison forte, isolée du donjon, était flanquée d'une autre tour ronde. Un bâtiment de fermier, un pressoir et un four pour l'usage des habitants formaient les dépendances du château. Toutes ces constructions ont été incendiées une première fois par les français en octobre 1637 (rappelons qu'à cette époque, la Franche-comté était une province espagnole et qu'elle était en guerre avec la France d'où son nom de "Franche" étant donné que le royaume d'Espagne ne s'occupait pas beaucoup de ce territoire). L'ensemble fut démentelé, comme la plupart des fortifications de cette région après le rattachement de la Franche-Comté au royaume de la France à la suite du traité de Nimègue (1680) et sur ordre de louis XIV. il ne reste plus à ce jour que la petite tour (en exellent état) dont le troisième étage a servi un temps de pigeonnier et les ruines du donjon. Un manoir a été construit par la suite au pieds des anciennes fortifications et terminé en 1757.